Star Wars Ascension

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L'ombre d'un sourire (anhesis, les gill'losa)

Star Wars Ascension » Au coeur de la Galaxie » La bordure extérieure » Nar Shaddaa

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Byrhon Gill'losa
Byrhon Gill'losa
Cartel des Hutts
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  • Posté Mer 3 Jan - 22:38

    Message n°4019 (41)

Comme si Byrhon avait fait un bond de quarante ans dans le passé, c'est avec gratitude qu'il se laisse choir dans les bras de son aîné dont la bienveillance envers lui n'avait aucune limite. Depuis qu'il avait senti cette chose dans son logis, c'était la première fois qu'il semblait pouvoir respirer normalement, profondément sans rien avoir à se soucier d'autre que la compagnie de Kaedwell. Pendant un instant, c'est comme si rien ne s'était passé, comme si son amitié avec Eryndal n'avait pas été piétiner et alors que son grand frère le rassure sur le fait que tout le monde allait bien, Byrhon esquisse une moue blasée à l'évocation du rouleau à pâtisserie. C'était ça, cette douleur à l'arrière de son crâne ? Pour autant, Byrhon ne répond pas, restant sagement vautré dans les bras de son aîné comme si sa vie en dépendait. Il avait peu connu l'amour paternel et maternel, seul l'amour de son frère l'avait comblé au-delà de toute mesure, lui qui avait si souvent joué tous les rôles à la fois pour le soulager du malheur, de la peine, de l'angoisse.

« Ma tête va bien... Mieux que mon cœur, je crois... »

Minaude le Nagai blafard dont les cheveux moites se font caresser dans le but d'apaiser son anxiété. Byrhon soupir longuement, s'arrachant au bras de son frère, non pas par fierté mais par nécessité. Kaedwell avait raison, il lui faudrait parler avec Eryndal et au plus vite. Il était hors de question de voir son meilleur ami s'éloigner sans avoir tenté de le retenir. Le Zabrak allait probablement le tuer.

« Je n'ai pas la moindre idée de la façon dont je vais aborder le sujet avec lui... Faudra que déjà que j'arrive à en placer un entre deux coups, j'imagine. »

Byrhon repousse la couverture, s'extirpant de son lit. Son corps entier était endolori tant il avait été soumis à un stressé psychologique et émotionnel intense. Il fait rouler ses épaules, échauffe sa nuque avant de venir enfiler ses bottes puis couvées son torse d'une tunique sombre. Un dernier regard vers Kaedwell et le voilà qui sort de la pièce en silence. Il n'est pas surpris de voir Keenan occupé à jouer avec Anhesis dans la chambre et si plus tôt dans l'après-midi cette vision l'aurait chamboulé et rendu malade au possible, à présent c'était supportable. Dans sa crise, il se souvenait malgré tout des paroles du Zabrak concernant l'état de sa fiancée. Encore ces stupides zones d'ombre dans la vie d'Eryndal... Il ignore le duo qui s'amuse et continue dans le couloir, filant vers le salon et aperçois Eryndal sur la terrasse, position méditative qui une fois encore, laissait peu de doute possible quant à ses origines.

« Eryn. »

Murmure Byrhon pour signaler sa présence alors qu'il se glisse lui aussi sur la terrasse de l'appartement. La mine contrite, le Nagai porte une main à sa nuque, la massant avec lenteur. Que pouvait-il bien dire, à présent ? Il n'avait même pas la force d'affronter le sombre regard du Zabrak.

« Je suis désolé. Je ne sais pas ce qui s'est passé... C'est flou dans la tête mais... »

Oui tout était flou mais c'est comme si l'on avait braqué un blaster sur sa nuque avant de le jeter du haut d'un précipice. Il se souvient encore de cette peur viscérale dont il ne pouvait expliquer la provenance et la façon aussi brutale dont elle avait ravagé ses tripes.

« Je ne sais pas vraiment par où commencer... La situation est délicate et je nais pas quel mot employé pour justifier mon comportement... »
Eryndal Fahde'vysh
Eryndal Fahde'vysh
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  • Posté Jeu 4 Jan - 0:16

    Message n°4025 (42)

La méditation Sith est rarement portée sur l’apaisement de ses émotions ou tournée vers l’harmonie ressentie entre son âme et le reste de la Force, c’est un fait. A vrai dire, c’est même le meilleur moyen, en général, de ruminer toutes ces émotions grandissantes et malsaines qui ne demandent qu’à être extériorisées, qu’à exploser. Du moins c’est ce qu’on enseigne à l’Académie : développer ses émotions les plus fortes, les faire grandir pour en retirer la puissance qu’elles détiennent. Mais, au-delà de ça, Daleth avait transmis à sa Main les enseignements d’une méditation plus tournée vers la recherche des causes de ces dites émotions, pour en déterminer la nature profonde qui, bien souvent, se cache derrière la colère. Et il n’y a que de cette façon, disait le Seigneur noir, que l’on peut conclure de leur véritable utilité ou comprendre qu’il s’agirait davantage d’une faiblesse, pour ainsi s’affranchir peu à peu de ses propres limites émotives et ne plus se laisser manipuler par celles-ci. Comprendre est le premier pas vers le pouvoir.

Aussi l’imposant zabrak est-il occupé à se décortiquer lui-même pour éliminer ces émotions parasites et injustifiées qui tendent à mettre à mal son amitié de longue date avec Byrhon. Mais c’est toujours plus facile à dire qu’à faire, surtout quand cela implique la vie de la femme qu’il aime, et par-dessus tout, la vie à naitre de leur bébé. Même toutes les excuses du monde ne sauraient apaiser le père protecteur en devenir qu’est Eryndal. Il prend de longues et profondes inspirations pour évacuer la tension qui raidit les muscles de sa nuque et de ses épaules, et chasser les pensées parasites qui l’inciteraient à se laisser envahir par la sourde colère qui gronde encore dans ses entrailles. Mais, quand son nom résonne comme une brise à ses oreilles et qu’il reconnaît là la voix de Byrhon, le zabrak ne peut s’empêcher de serrer les dents, sa mâchoire se contracte tandis qu’il garde les yeux fermés et reste, immobile, dans sa posture méditative.

Peine perdue, sa déception quant au comportement de Byrhon est trop forte pour qu’il parvienne à simplement passer l’éponge et faire comme si de rien ne s’était passé, en souriant niaisement en le prenant dans ses bras. Lui sait ce qu’il s’est passé mais le démon est devenu une excuse trop facile à invoquer à ses yeux. Pas avec la nature des Gill’losa. Pas avec le rang qu’ils ont dans le Cartel. Les traits durs de son visage forment une expression sévère et renfrognée alors que Byrhon échoue à trouver les mots. Délicate, c’est bien l’expression. Tout comme l’est la vie d’un enfant qui grandit dans sa matrice. « Je doute que tu ais des mots assez convainquants pour justifier le fait d’avoir porté atteinte à la vie d’une créature qui n’est même pas encore née. », siffle le zabrak avec dureté, travaillant sur lui-même pour ne pas soudainement exploser et casser à nouveau les dents de son ami. Ce n’est pas le moment, alors que Byrhon a fait le premier pas en venant le voir. Mais impossible de s’empêcher le sarcasme qui suit : « Il faut croire que malgré ton apparence, l’enseignement que tu as reçu sur l’obscurité était bien médiocre. »

Esquissant une grimace dédaigneuse, le zabrak rouvre finalement les paupières, ses yeux luisant plus que jamais de la braise qui les anime. Tournant la tête vers le Nagai plus pâle que la mort, Eryndal le toise férocement, attendant sans doutes les bons mots qui fassent grâce à ses yeux. Pendant plusieurs secondes, il l’observe en silence, comme sur le point de le transpercer de part en part. « Je t’écoute. », énonce-t-il froidement d’une voix caverneuse.
Anhesis Al'Saalomon
Anhesis Al'Saalomon
Lord Sith
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  • Posté Jeu 4 Jan - 18:12

    Message n°4052 (43)

« Capitaine Keenan ! Attention ! »

Anhesis se jette sur le lit et roule avant de se cacher de l'autre côté, brandissant un jouet blasé dont l'effet sonore résonne chaque fois qu'elle presse sur la gâchette. Bien qu'elle soit seule avec le petit garçon, leur imagination débordante semble avoir donné naissance à une guerre épique dont seule eux connaissent l'enjeu.

« Lieutenant An', à ta gauche, un wookie ! »

Clame Keenan qui tout comme elle, brandis son propre blaser et tire sur un ennemi invisible. Les bruits des jouets résonnent et se font échos alors que les deux amis se faufilent à travers la chambre comme s'il s'agissait d'un vrai champ de guerre. Soudainement Keenan se cambre, portant une main à sa poitrine et feint la douleur avant de s'écrouler.

« Capitaine Keenan ! Nooooon ! »

S'écrie la sith qui se jette sur lui, l'attrapant dans ses bras pour amortir la chute. Contre elle, Keenan gémit, tremblant.

« An'... Lieutenant An'... Je... je suis désolé... J'ai échoué... »
« Capitaine... Vous ne pouvez pas mourir... Le destin du cartel repose sur vos épaules ! »
« Non An'... C'est à toi de... de... retrouver le Mogul... Su-suprême... »

Et dans un dernier gémissement de douleur, le garçon se dandine, feintant encore et toujours la mort d'une manière aussi peu crédible qu'elle est théâtrale. Et voilà son petit corps qui se raidit avant de retomber inerte dans les bras d'Anhesis. Le silence retombe dans la chambre alors que les deux nouveaux amis finissent par observer Byrhon passer dans le couloir comme s'il portait le poids du monde sur ses épaules.

« Papa est réveillé ! »

Lâche Keenan joyeusement en se redressant. Il abandonne son jeu pour filer hors de la chambre, courant à travers le salon dont les débris jonchent encore le sol malgré les droïdes qui tâchent de rendre l'endroit plus vivable. Anhesis ne se fait pas prier et tout comme le garçon, file droit vers la terrasse avant d'y mettre les pieds, essoufflé mais sourire aux lèvres.

« Monsieur Byrhon ! Vous allez bien ?! » Lâche la jeune femme qui agite le faux blaser. « Je voulais m'excuser de vous avoir tapé dessus ! Je vous jure d'habitude je suis plus gentille mais j'étais en colère quand vous avez dit qu'Eryn serait un mauvais papa... »

Anhesis sourit pourtant, affichant un air bien plus détendu que durant leur combat qui avait littéralement ruiné le mobilier du salon. Keenan finit par sortir du papier de sa poche qu'il déplie et en tend un à chacun des deux hommes. Un dessin chacun, quai identique. Il est aisé de voir Byrhon et Eryndal dessiné avec des pastels, tous deux se tenant la main malgré les traits indélicats et très enfantins des dessins.

« On l'a fait tous les deux avec An' ! On ne voulait pas que vous vous disputiez alors on vous a fait des dessins pour vous rappeler que vous êtes copains ! »
« Monsieur Byrhon, faut pas vous en vouloir vous savez... Eryndal il boude beaucoup mais il vous aime quand même. Ce n'est pas de votre faute, c'était celle du démon... Vous savez je vous comprends, à moi aussi il me fait du mal très souvent et moi aussi j'ai déjà fait du mal à d'autres gens parce que j'avais peur... » Elle pivote vers le Zabrak, lui souriant. « Mais heureusement que Eryn était là pour me rassurer, hein c'est vrai ? Tu vas rassurer Byrhon pour plus qu'il ait peur, n'est-ce pas ? »

Pour elle, les choses semblaient si simples. Elle se penche, embrassant la commissure des lèvres de son fiancé avant de reprendre Keenan par la main et de le tirer vers la baie vitrée.

« Venez Capitaine Keenan ! Nous devons aller sauver le Mogul Suprême ! Les wookies se préparent à une alliance avec les Mandaloriens, ne les laissons pas faire ! »
« Oui Lieutenant An' ! En plus après la guerre, on mange des pizzas ! »

Renchéris le gosse avant que tous deux ne disparaissent à l'intérieur du luxueux logis.
Eryndal Fahde'vysh
Eryndal Fahde'vysh
La Main Noire
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  • Posté Jeu 4 Jan - 21:21

    Message n°4058 (44)

L’atmosphère glaciale qui recouvre Byrhon et Eryndal en cet instant plus que critique est soudainement balayée par l’arrivée en trombe de deux furies galopantes. Une petite silhouette rouge, suivie d’une ombre plus longiligne déboulent sur la terrasse comme des enfants dans une cours de récréation. Le regard d’Eryndal se déporte vers Anhesis qui agite une sorte de blaster pour enfant et c’est d’une expression sceptique que le zabrak observe toute la scène, bien trop surréaliste pour paraître vraie. Et alors qu’on dépose un dessin aux traits imprécis sur ses genoux, il ne peut s’empêcher de plisser légèrement les paupières face à ce mélange de perplexité et de malaise qui l’assaille à cet instant. Cela n’allait décidemment pas aider Byrhon à apprécier la fiancée de son ami, ni sans doutes à s’y habituer. Baissant les yeux vers le dessin qui les représente tous deux de manière touchante, il ne sait s’il doit se sentir embarassé ou encouragé.

Et alors que les deux diables repartent aussi rapidement qu’ils étaient arrivés, à la poursuite d’on ne sait quels wookies, la Main noire finit par glisser un coup d’œil en direction de Byrhon, juste pour voir s’il arrive à se remettre de ce moment plutôt bizarre pour qui n’est pas habitué à connaître Anhesis dans ses rares moments d’enfance retrouvée. « C’est compliqué. », souffle-t-il à son intention comme pour confirmer ses doutes et ses pensées. Tellement compliqué qu’il ne saurait en réalité par où commencer. Quelle partie mettre de côté, quoi révéler, quelles vérités à garder dans l’ombre pour l’instant… Difficile d’être clair et concis pour une existence qui n’a jamais rien eu de clair ni de concis. La simplicité et les Sith, ça fait l’infini. Au moins. Se raclant la gorge pour mettre ses idées en ordre, le zabrak appose ses coudes au sommet de ses genoux, penchant la tête en avant pour observer l’étendue de Nar Shaddaa avant d’en revenir à son ami. « Quand elle parle du démon… en réalité, il s’agit de la manifestation physique de forces malveillantes, issues d’un très vieux rituel Sith. Quand elle avait 10 ans, quelqu’un est venue l’arracher de Tatooine pour l’utiliser comme une sorte de catalyseur pour concentrer les énergies mises en œuvre pour ce rituel, qu’il avait découvert grâce à un holocron. Ce rituel devait convoquer un démon unificateur. »

A ses mots, Eryndal lâche un bref soupir en secouant la tête. « Il s’est avéré que ce rituel était un faux. Une sorte de sécurité de l’holocron pour ne pas accéder à la véritable invocation. Une plaisanterie de très mauvais goût, si tu veux mon avis. L’invocation n’a donc pas permis au démon de prendre forme dans la Force, mais l’a forcé à se joindre au corps mortel du catalyseur, pour disparaître avec elle. Sauf que celui qui voulait se servir d’Anhesis ne s’était pas rendu compte qu’elle était sensible à la Force. Au lieu de mourir, elle a survécu… Et le démon a fusionné avec elle, restant à jamais prisonnier de son esprit, faisant d’elle une prison de chair pour l’empêcher d’accomplir les desseins pour lesquels on l’avait invoqué. » Mais à quel prix. Tournant lentement la tête vers l’horizon caché par les multiples tours de la lune des contrebandiers, le regard de braise du Sith se perd dans les méandres de cette circulation animée et sans fin.

« A partir de cet instant, elle oublia tout de son ancienne vie. Comme si le choc avait tant frappé son esprit que pour survivre, elle était redevenue une sorte de nouveau-né, ou en tout cas un esprit très primitif : incapable de parler, elle comprenait cependant ce qu’on lui disait. Celui qui l’avait enlevée avait décidé de la ramener chez lui et ses traitements ne l’ont pas aidée à s’en remettre. C’est là qu’elle est entrée dans ma vie. En guise de chien de la famille. » Compliqué, qu’on vous dit. Le visage figé en une expression crispée et sévère, Eryndal inspire difficilement, le regard résolument fixé vers le lointain. Qu’il était difficile de se replonger dans ces années, même après tout ce temps…
Byrhon Gill'losa
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  • Posté Jeu 4 Jan - 22:25

    Message n°4060 (45)

Il s'était attendu à une nouvelle salve de coup, des cris, des insultes probablement au lieu de quoi, Byrhon récolte des sourires, des encouragements. C'est à y rien comprendre... était-ce son fils qui avait influencé Anhesis pour la rendre si docile ? Perplexe, le Nagai observe son propre dessin qui lui est offert et observe les deux silhouettes couchées sur le papier. Son cœur se serre violemment, en proie à une nouvelle inquiétude, celle de perdre son ami le plus cher.

« Merci pour le dessin... »


Mais plus encore, Anhesis tente d'expliquer tant bien que mal qu'il ne devait s'en vouloir en rien et que ces genres d'événements étaient récurrents dans sa vie. La jeune femme semblait prendre la chose avec un positivisme exemplaire. Perplexe et silencieux, Byrhon observe le duo qui repart aussi vite qu'il est arrivé. Et à présent ? C'est finalement Eryndal qui brise le silence pour éclairer la lanterne de son comparse qui vient s'asseoir doucement près de lui. Son corps encore endoloris lui donne l'impression d'avoir trente ans de plus mais avec bien plus de respect que durant sa crise de nerfs, le proxénète écoute attentivement l'histoire de son ami alors que son propre regard se perd dans le vide. Voilà donc à quoi avait été résumé la vie de cette femme ?

« Même moi, je traite mieux mes esclaves... »

Susurre-t-il d'un air sinistre. Et pourtant si Byrhon tenait à ce que ses esclaves soient bien traités, il n'en restait pas moins un homme à la compassion limité et n'avait aucun scrupule à se revendiquer comme tel.

« Faut quand même être un sacré malade pour jouer avec ce genre de truc... Te connaissant, t'as dû lui faire payer très cher. »

Et il l'espérait. Il y avait des limites à la cruauté, même pour lui. Enfermer un démon unificateur dans le corps d'une enfant... C'était franchement à coller la rage au cœur de n'importe quels parents qui se respecte. L'idée même que ce genre d'horreur arrive à Keenan lui collait une boule dans la gorge. Bryhon soupir longuement, posant une main sur l'épaule du Zabrak et murmure.

« Je comprends tout cela Erynn... Je te demande pardon de m'être laissé influencer par cette chose... Sache tout de même que je ne pensais pas un mot de ce que j'ai dit, sous l'emprise de la peur, j'ai cherché à te faire mal pour me protéger. C'était indigne de moi. » Il secoue la tête. « Si je te pensais être un mauvais père, je ne t'aurais jamais dit la vérité au sujet de Keenan. C'est parce que je sais que tu as des valeurs et parce que j'ai une totale confiance en toi où je n'ai pas hésité à te présenter ton fils. »

Il ponctue ses mots d'un pâle sourire. Non, il ne regrettait pas d'avoir laissé l'enfant retrouver son véritable géniteur même si cela éloignait Keenan qui chercherait probablement à se rapprocher d'Eryndal par tous les moyens.

« Viens avec moi mon ami... C'est à moi à présent de t'en dire plus sur mes origines. Tu as été honnête, à mon tour d'en faire de même. »


Et si Byrhon n'était pas porté sur la diplomatie, il devait reconnaître que pouvoir parler enfin librement et sans détour, avait de quoi soulager sa conscience. Il se lève, pliant le dessin qu'il glisse dans sa poche avant de retourner dans le salon, prenant le couloir et file droit vers la pièce du fond qu'il ouvre. Sa chambre est là, les draps défont et humide par la sueur. L'endroit est aussi luxueux et chaleureux que le reste de l'appartement, baigné dans une lumière tamisée alors qu'une odeur d'encens s'élève. Kaedwell l'avait sans doute allumé une fois son frère parti rejoindre leur ami, sans doute pour donner à la pièce une aura plus apaisante. Une partie de la chambre était couverte par des étagères qui montaient jusqu'au plafond, remplit de dossier en tous genres alors qu'un bureau était entreposé. Visiblement la chambre a couché faisait aussi office de bureau où Byrhon travaillait d'arrache-pied, au calme, pour entretenir ses finances. Pourtant c'est vers un cylindre métallique qu'il se dirige, entreposé entre deux étagères avant de lever la main pour venir tâter le dessus et presser un bouton soigneusement caché. Le bouton était donc assez haut pour éviter à Keenan de se laisser porter par sa curiosité.

« Tu l'avais sans doute déjà compris, Kaedwell et moi avons un point commun avec toi... »


Alors qu'il recule d'un pas, le cylindre coulisse doucement, dévoilant une armure en cortosis posé sur un mannequin avec un support où trônaient deux sabres lasers. D'un geste doux, le Nagai effleure ses armes en soupirant longuement.

« Nous n'avons évidemment pas fait nos classes chez les Jedi et comme tu peux le voir à cette armure, nous avons appartenu à un ordre ancien et discret. As-tu déjà entendu parler des Jensaarai ? Sans doute ce nom te dit-il quelque chose puisqu'il est issu de l'ancienne langue sith et signifie partisan de la vérité. »

Byrhon s'empare d'un des sabres, le soulevant comme s'il s'agissait d'un objet précieux qui pourrait se briser à tout instant.

« J'ai été un bon guerrier pour mon ordre... J'avais très à cœur de protéger mes confrères et ma famille. Car oui, j'avais une famille... Tu ne le sais pas mais j'ai été marié quelques années à une humaine du nom de Carmine. » Il allume le sabre qui vrombit en illuminant les deux amis d'une vive lumière violacée. « Je voulais tellement protéger les miens où c'est devenu une obsession... Une obsession qui est devenu une peur viscérale. Il n'a pas fallu bien longtemps avant que son esprit tourmenté ne s'éloigne de la lumière malgré les tentatives de mon frère et de mon épouse pour me faire entendre raison. » Il fait tournoyer son arme. « Kaedwell avait un apprenti, elle était comme sa fille... Je ne sais même plus comment ni pourquoi mais ils se sont retrouvé en prise avec un prince de la nébuleuse. La petite est morte... Mon frère était anéanti et moi, impulsif et effrayé comme j'étais... j'ai foncé tête baissé, prêt à le venger. Je me suis battu férocement mais c'est finalement Carmine qui a agi... Elle s'est imposé et pour protéger cette merde de la nébuleuse, elle s'est jeté sur moi et c'est empalé sur mon sabre. »

Il coupe son arme, baissant les yeux et la repose à sa place. Il ne parlait jamais de carmine et de sa mort ni même de la raison de cette mort aussi soudaine qu'atroce. Byrhon lève les yeux, fixant son armure et murmure.

« Carmine est morte dans mes bras... Et elle était enceinte. »

Silence sordide, la révélation lui donne la nausée. Byrhon tend le bras, pressant à nouveau le bouton et laisse le cylindre pivoter pour se fermer à nouveau avant qu'il ne pivote pour faire face à son meilleur ami, croisant les bras.

« L'obscurité je l'ai connu et je la connais encore... Mais si toi et ta compagne l'avait pleinement intégré, moi j'ai nié et repoussé cette partie de moi. » Haussement d'épaules. « J'ai tué ma femme et mon enfant, Eryndal. Ce n'était pas volontaire mais c'est arrivé. Quand j'ai prisprit conscience du danger que j'étais... je me suis fermé à la force. J'ai remballé mon armure, j'ai cessé d'utiliser mes talents. Occasionnellement je sors mes sabres quand le besoin se fait ressentir et je continue de m’entraîner régulièrement avec maïs... Je ne vais jamais plus loin que cela. Je n'en ai plus l'envie et surtout... J'ai peur de moi-même. » Byrhon baisse les yeux. « La vérité c'est que cette chose à trouver une faille et la exploiter librement... Mais pas seulement. Eryn je... » soupir lasse et gêné. « Je crois que j'envie Anhesis... Je sais qu'une épouse et un enfant demandent beaucoup d'attention et... Malgré moi... J'ai honte de l'avouer mais... je la jalouse parce que j'ai peur de te perdre, de te voir t'éloigner et me condamner à l'ignorance. »
Eryndal Fahde'vysh
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  • Posté Ven 5 Jan - 0:13

    Message n°4062 (46)

Eryndal parvient enfin à esquisser un petit sourire à la remarque de Byrhon. Oh oui, il avait fait payer Lord Tenebris pour tout le mal qu’il leur avait fait, à Anhesis, sa mère et lui. Les excuses de Byrhon provoquent une légère crispation de la mâchoire du zabrak, qui serre les dents non pas par colère mais par affliction. Que de mots portés par une peur viscérale et faussée, qui avaient si bien atteint leur cible. Alors, savoir que rien de tout cela n’est sa pensée et, plus important encore, que Byrhon lui fait à ce point confiance, il s’en sent désorienté. Mensonge ou vérité ? Les mots de Daleth lui reviennent en tête et si le zabrak aimerait y croire, il a encore quelque peu du mal à passer l’éponge sur ce Byrhon si réfractaire à être raisonné auquel il a eu affaire tout à l’heure. Posant à son tour sa main dans le dos de son ami en guise de réponse, il hoche lentement la tête, observant du coin de l’œil son dessin presque prémonitoire.

Se redressant à la suite de Byrhon qui l’invite à l’accompagner, c’est avec une certaine surprise qu’il découvre, dans cette chambre élégante, ce bureau relevant d’un esprit aussi acharné au travail que le sien. Haussant un sourcil curieux en observant le Nagai aux prises avec sa bibliothèque, quelle n’est pas sa perplexité ébahie en découvrant l’armure ouvragée qui se cache derrière. Son regard se porte ensuite sur les deux sabres-laser et le zabrak finit par esquisser un petit sourire. Il reconnaît bien là l’extravagance de son ami, qui lui aussi, consent enfin à dévoiler ce qu’il est. Jensaarai… Jensaarai… oui, l’expression est facile à traduire pour qui a étudié l’ancienne langue Sith pour converser facilement avec un esprit de plus de huit mille ans. Il a dû en lire quelques mots dans un livre de l’Académie, il y a très longtemps. A vrai dire, on n’imaginait mal Eryndal en rat de bibliothèque et pourtant, pour compenser le non-enseignement de son maitre, il a bien dû s’y coller, à passer des soirées entières à éplucher toutes sortes d’ouvrages que l’on peut consulter en tant qu’apprenti. « Je crois avoir lu quelque chose à ce propos… Un ancien Jedi et ses acolytes, poussés à se séparer de leur Ordre par le manuscrit d’un ancien Seigneur Sith, pour se vouer à l’étude de la Force dans son ensemble, il me semble. » Et son visage se fend d’un sourire narquois : « Je constate que les Jedi qui basculent sont toujours très présomptueux. »

S’appuyant contre la table de travail en écoutant attentivement la suite du récit, le zabrak penche légèrement la tête sur le côté en ingérant l’information : Byrhon marié ! Qui l’eût cru ! Posant son regard sur la lame violette qui les éclaire, son visage s’assombrit à mesure que le récit de son ami plonge vers le drame. Cette histoire, c’est celle de tous ceux qui se sont laissés aspirés par la tourmente de leurs propres folies. De cette façon, le Côté obscur est aussi facile d’accès que dangereux pour ceux qui se laissent brûler. Sith, Jedi, ou autres, tous ont au final les mêmes problématiques. Eryndal plisse légèrement les yeux à la mention de l’apprentie de Kaedwell. En soi, ça ne l’étonnait pas de lui, vu le genre de papa qu’il est aujourd’hui. « Je suppose que c’est là qu’il a cessé de sourire. », murmure le Sith avant de laisser le Nagai poursuivre. Et la suite se révèle être la chute. Pendant plusieurs secondes, abasourdi, Eryndal ouvre la bouche sans qu’aucun son n’en sorte. Ce n’était vraiment pas le genre d’histoire à lui raconter alors que sa propre fiancée est enceinte ! Retrouvant le moyen de respirer, il relève les yeux vers Byrhon et souffle : « Je suis désolé. Vraiment. » Oui, vraiment, il ne peut imaginer même à quel point. Car si cela devait arriver pour lui et Anhesis… non, franchement, il deviendrait fou. Il se tuerait, même.

Son regard se perd sur la bibliothèque qui s’est refermée, pour masquer à nouveau le secret des Gill’losa. Que penser de tout cela, si ce n’est que c’est un beau gâchi, tant pour la perte de Byrhon que pour son abandon pur et simple de la Force. Mais quelque part, ça se comprend… Brusquement, Eryndal relève son regard vers l’albinos comme s’il n’en croyait pas ses oreilles. Encore un jaloux possessif ! Décidément, il a presque l’impression de voir son reflet. Fronçant les sourcils, le zabrak secoue la tête de dépit avant de passer ses bras autour des épaules de Byrhon en levant les yeux au ciel. « Espèce de crétin sans cornes. », lâche-t-il d’un ton exaspéré. « Le jour où je ne passerais plus te voir pour un tel prétexte à la mord-moi-le-nœud, je ne serais plus digne d’être ton ami. Quand on veut, on trouve toujours du temps pour les copains. » Et pour le coup, il sait ce qu’il dit. Le travail de Main noire n’est franchement pas des plus reposants et n’est pas concerné par les 50 heures de travail hebdomadaire maximales autorisées à Maloran. Se séparant de Byrhon, toujours en secouant la tête avec son expression boudeuse, il lâche un profond soupir. Car il sait maintenant quoi répondre à la question posée plus tôt par le Seigneur noir.

« L’obscurité n’a pas été facile pour Anhesis. Si elle a été projetée dedans de la pire des manières, moi en revanche… je suis littéralement né dedans. », avoue-t-il au bout de plusieurs instants de silence. « A cause d’un accident avec son vaisseau, ma mère s’est écrasée sur Korriban et a été forcée d’accoucher toute seule dans un tombeau Sith. Le choc et les blessures du crash, ajoutés au travail d’accouchement, l’ont tellement affaiblie et torturé que ça a réveillé l’esprit qui habitait cet endroit. Un esprit qui a réussi à se transférer dans sa tête sans parvenir à prendre le contrôle, faute de forces. » Haussant un sourcil en direction de Byrhon, il songe qu’il a le droit de savoir. « Cet esprit s’appelait Sorzus Syn et avait été une chercheuse talentueuse dans l’art de la magie Sith. C’est elle qui avait créé l’holocron renfermant le rituel dont je t’ai parlé tout à l’heure. J’ai grandi sur Iridonia avec une mère un peu dérangée, un con de beau-père et des cons de grands-parents, jusqu’à ce qu’elle et moi, on soit invités de force à suivre un homme. Un Sith, qui avait un holocron en sa possession et besoin de la clé pour accéder à ses connaissances, et quelle meilleure clé que l’esprit qui l’a créé… Il n’a pas dû être assez convaincant car Sorzus ne lui a jamais adressé la parole sauf pour le narguer. » Malgré cette histoire, un petit sourire narquois parvient à se frayer une place sur les lèvres du zabrak.

« C’est là que tout à changé pour moi… J’avais huit ou neuf ans, et je parlais presque pas un mot de basic. » Il a un léger rire caustique en se rappelant les premiers jours, les premiers mois à Maloran. « Cet homme est devenu mon mentor… si on peut appeler ça comme ça, vu qu’il n’a pas daigné m’apprendre grand-chose hormi la souffrance et le détester. Par la suite, Anhesis est arrivée. Ce serait une longue histoire à raconter pendant toute une soirée, mais au final, oui, j’ai fait payer à mon mentor pour tout ce qu’il avait fait. » Il plisse les paupières à mesure que son regard s’assombrit sur un rougeoyamment plus vif. « J’ai pris un rasoir, et je lui ai arraché la peau. Toute la peau. Avant de le plonger dans un bain d’acide. » Mais au bout du compte, c’était loin d’être suffisant face à tout ce qu’il leur avait infligé. Son cœur n’avait pas tenu suffisamment longtemps, en tout cas. Dans un soupir, Eryndal croise les bras sur son torse avant d’ajouter en guise de conclusion : « C’est l’esprit Sith qui m’a quasiment tout appris à cette époque. Mais elle contrôlait ma mère de plus en plus facilement, et en échange de son apprentissage, elle voulait que je l’aide à se libérer pleinement. Je n’étais pas vraiment de cet avis, alors j’ai préféré libérer ma mère en la tuant. » L’annonce est si froide alors que ce moment avait toujours fait si mal.

Il relève finalement un regard déterminé vers son ami. « Toi et Kaedwell soupçonnez bien. Anhesis et moi sommes des Sith. J’espère que tu es conscient de ce qu’implique le fait de connaître une telle information. »
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  • Posté Ven 5 Jan - 12:31

    Message n°4068 (47)

La mort de son apprentie avait causé la mort de son sourire. Voilà donc le secret de Kaedwell. Byrhon esquisse d'un signe de tête accompagné d'un soupir las face à cette vérité. L'un comme l'autre n'avaient pas été épargnés par la nébuleuse et s'ils donnaient l'impression d'avoir abandonné l'idée de vengeance, Byrhon en réalité attendait la moindre opportunité de le faire. Immobile et perdu dans ses pensées, le Nagai est subitement tiré de ses rêveries quand l'impensable de ce produit. Eryndal le serre dans ses bras et Byrhon réalise combien son ami lui apporte un réconfort presque aussi grand que les étreintes de Kaedwell. Rassuré, il presse son visage contre l'épaule du Zabrak en soupirant et murmure.

« Merci, Eryn. »

Murmure la blafard Nagai dans un souffle, aussi sincère qu'ému. Il finit par libérer son comparse qui livre à son tour une partie de son histoire. La mort de son mentor force Byrhon à offrir un sourire carnassier. Quel sadisme alors ! Voilà une vengeance digne de ce nom ! Cela dit, il n'écarte pas l'idée que pour voir Eryndal en arriver à une telle extrémité, cet homme avait dû pousser le bouchon sacrément loin. Les pires images se bousculent dans sa tête, chimères d'une imagination débordante. Les idées qu'il entrevoit son désagréable. Byrhon détourne le regard, pressant son dos contre le cylindre et croise les bras sur son torse, écoutant la suite du récit avant de lever les yeux vers Eryndal, l'observant d'un regard perplexe.

« Attends... Tu dis que ta mère a été posséder par l'esprit de la sith... Qui a permis à ta femme d'être possédé par un démon unificateur ? » Il arque un sourcil, presque inquiet. « Soit vous avez une malchance extrême, soit c'est une coïncidence un peu grosse à mon goût... »

Quel était le pourcentage de chance que ces deux éléments soient réunis de la sorte ? Pourtant Byrhon chasse vite l'idée de son esprit, peu d'humeur à se creuser les méninges sur le sujet d'autant que la magie sith n'était clairement pas dans ses connaissances pour n'avoir jamais subi de formation dans ce domaine. Il soupir longuement face à l'atrocité du récit, regard perdu dans le vague et murmure.

« Je suis désolé pour ta mère, pour ta fiancée... Et dire que certains me trouvent inhumain... Mais ton mentor lui, à visiblement dépasser les limites de l'entendement en matière de cruauté pour que tu en viennes à devoir tuer ta pauvre mère et le plongez lui dans un bain d'acide. Cela dit, je pense que pour ta mère... Tu as bien agis. La délivrer de son tourment était la seule chose que tu pouvais faire pour elle. Ta bravoure force le respect, Eryndal. »

Dans un énième soupir, Byrhon s'approche de son ami, lui offrant une tape amicale sur l'épaule alors qu'Eryndal affirme sans détour son appartenance aux sith et avouant ainsi que ce sinistre groupuscule n'était plus une légende mais bel et bien présent et caché depuis tout ce temps.

« J'en suis conscient oui... M'enfin comme tu l'as remarqué, Kaedwell et moi somme doué pour garder les secrets... Le tien sera bien à l'abri avec nous... Soit sans crainte mon ami, profite de ton séjour ici, tu es venu pour cela à la base. » Un clin d'oeil malicieux et le Nagai sourit, partageant une accolade complice avec son partenaire. « Allez viens, on va aller boire un verre, ça va nous requinquer, ce n'est pas que ta femme cogne dur, mais elle cogne dur ! »

Alors qu'il lâche un rire amusé, Byrhon offre un comportement nettement plus serein et détendu. Visiblement, se confier lui avait ôté un poids de la conscience et accueillir les révélations de son ami lui donnait l'impression d'être plus proche de lui que jamais. Sans attendre, il quitte la chambre, Eryndal sur les talons, enfin prêt à apprécier la compagnie du Zabrak et de son étrange compagne.
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